Photo : Peggy Gusothien
Visite à Compiègne, direction le Musée de la voiture et du transport….
Je veux revoir l’autochenille B2 Citroën Kégresse de la Croisière Noire et peut- être remarquer un détail qui m’aurait échappé lors de ma précédente visite quelques années plus tôt…
Une charmante personne m’explique que cette voiture n’est pas comprise dans la visite mais qu’à la fin, exceptionnellement, je pourrais y jeter un coup d’œil….. carrosses, draisiennes, vélocipèdes, « La jamais contente », le cabriolet de Guynemer….
Encore des cycles…. Un jouet Citroën un peu tristounet représentant une autochenille… Enfin on m’ouvre une fenêtre qui donne sur une cour intérieure et là, j’ai enfin une vue sur « L’éléphant à la Tour »…l’horreur !… Couverte de poussière, dans une demi- obscurité, elle est là. « On peut faire des photos mais pas de flash pour ne pas abîmer les couleurs (?) »… On ne peut pas approcher, juste se pencher à la fenêtre qui surplombe les pavés de la cour…pour apercevoir un capharnaüm de véhicules de toutes époques sentant le moisi…On m’explique que la cour a été couverte d’une verrière elle-même couverte de papier goudronné (toujours pour protéger de la lumière…) et que l’on ne peut pas pénétrer sur le lieu, « les normes de sécurité ne sont pas conformes… »
Les musées nationaux ne pourraient-ils pas faire en sorte que cette voiture unique soit mieux exposée, protégée, conservée ? au lieu de la reléguer dans ce « foutoir »…(prendre exemple sur le Croissant d’Argent de St Jean d’Angely).
« L’éléphant à la Tour » est annoncé dans le programme du Musée et la moindre des choses est de donner aux visiteurs les moyens de satisfaire leur curiosité…