Les autres !

 » Des chenilles et des ailes » un nouveau livre d’Arlette Estienne Mondet édité par l’Harmattan. Un livre passionnant qui donne un nouveau point de vue sur la conquête du Sahara… La vie du Général Estienne et de ses deux fils René et Georges y est racontée. Le Général Estienne, grand-père de l’auteure, déclarait en 1913 de manière prophétique :   » mais avant de marcher, l’homme rampait… la reptation il faut y réfléchir : c’est peut-être là que se trouve la solution. » Il sera » le père des chars » pendant la guerre de 14-18 et  concevra avec Renault un petit char de 7 tonnes en opposition aux énormes premiers modèles St Chamond et Schneider et aux « tank » anglais. En 1919, les fils Estienne qui ont fait la guerre dans l’aviation s’intéressent au Sahara à l’initiative du Général. La chenille souple de l’ingénieur Kégresse semble la solution. Pour que des avions encore fragiles puissent traverser le Sahara, il faut prévoir une aide à terre échelonnée tout au long du parcours. André Citroën, qui a acheté le brevet Kégresse, est contacté et c’est la naissance de la première traversée automobile du Sahara. Georges Estienne  conçoit un train d’atterrissage à chenilles pour permettre de se poser sur terrain difficile… Il en fait part à Adolphe Kégresse qui trouve le projet tout à fait réalisable. Mais Georges Estienne au retour de la traversée du Sahara comprend que les chenilles souples ne résisteront pas au choc et l’idée restera dans les cartons…. Renault de son côté ne reste pas inactif avec ses six roues et c’est  lui qui finalement restera commercialement sur le terrain  avec la Compagnie Générale Transsaharienne……. Mais j’arrête, courrez chez votre libraire. Ce livre est une mine de renseignements inédits.

Deux livres de Bernard Laurent : http://www.citroen-5hp-10hp.com

     Il fallait bien qu’un jour quelqu’un d’audacieux s’attaque enfin à la 5CV, première voiture populaire française de l’après-guerre de 14-18. De 1922 à 1926, elle fut la coqueluche des français, elle mit la France sur 4 roues, elle apporta la liberté à la femme automobiliste et elle fit le bonheur des chansonniers. Arrêtée en plein succès, elle ne sera remplacée que par la 2Cv, bien plus tard et restera toujours dans le cœur des français comme la Petite Citron. Voici donc un livre complet sur le sujet, hyper fouillé, modèle par modèle, carrosserie par carrosserie, accessoires, teintes, etc., le tout accompagné d’une très importante iconographie inédite servie par une très belle maquette.

     « Rien n’a été oublié, c’est un travail impressionnant de rigueur et de savoir mis à la portée de tous. »

                                           «Citropolis»

 

      Avec ce deuxième ouvrage consacré aux Citroën d’avant guerre, Bernard LAURENT s’intéresse aux origines du constructeur et à cette 10HP qui sera sa première automobile. Du Type A, étudié par Jules Salomon et présenté au salon de Paris du 9 au 19 octobre 1919, à la B12 de 1926, il détaille, comme à son habitude, les différents modèles, les éléments mécaniques qui les composent, les accessoires que l’on pouvait leur ajouter pour les personnaliser et les véhicules de série, mais également les déclinaisons à l’image des taxis, l’identification, les peintures, la fabrication, les documents publicitaires, les objets dérivés… C’est superbement fait, l’iconographie étant joliment mise en valeur par une belle maquette.

     Comme l’ouvrage dédié aux 5HP, il est édité à compte d’auteur. Autant dire que si l’on veut voir paraître les prochains ouvrages qui seront consacrés aux B14 & B15, puis aux C4 & C6 et enfin aux Rosalie, il faut soutenir Bernard LAURENT. Il le mérite, d’autant plus que son travail est remarquable et d’une rare érudition.

                                        «Gazoline n°152»

 Nous attendons avec impatience un ouvrage sur les Kegresse…

 

      Un livre pas comme les autres qui raconte la vie d’André Citroën, son organisation (publicité, usines, concessionnaires…) et bien sûr ses véhicules. Cela va du Type A de 1919 aux premiers prototypes de la 2cv – avec des dessins de 1937 inédits.

     Côté autochenilles, une description du principe Kégresse et des données techniques de tous les modèles qui ont été réceptionnés par le Service des Mines.

     Avec un nombre impressionnant de photos et autres documents d’époque inédits ; le lecteur retrouve les véhicules CITRACIT (à moteur 15cv Mors), ceux de l’amiral Byrd en Antarctique, des pompiers, des militaires et bien sûr ceux des Missions Citroën en Afrique et en Asie….  ainsi qu’un prototype extraordinaire: camion et/ou autochenille.

     En total, l’amateur de la marque y trouve environ 1150 illustrations originales, et souvent jamais vues avant. La maquette est très soignée et le livre luxueux … Avec les 320 pages sur format un peu plus grand que A4, cela fait un bouquin de plus de 2 kilos!

     Comment  se le procurer, ou le commander ? Voir sur : http://livres.histoireetcollections.com/publication/2414/citroen-1919-1944-la-belle-epoque.html

« Récupérées au Canada par Marie et Etienne Christian, trois épaves de la Croisière Blanche (1934) sont revenues en France.

Après plusieurs années de travail, l’une d’elle, magnifiquement restaurée, a été exposée pour la première fois à Rouen au mois de septembre.

La Croisière Blanche n’est pas une expédition Citroën…

Pour en savoir plus, se précipiter sur l’ouvrage écrit par Marie et Etienne Christian, édité chez Glénat. »

A lire ce travail passionnant d’une historienne du cinéma Isabelle Marinone: « André Sauvage, un cinéaste oublié »- Editions de l’Harmattan- collection Champs Visuels.

    André Sauvage avait été choisi par A. Citroën pour réaliser le film de la Mission Centre Asie.

    Au retour, Citroën mécontent d’un premier montage qui ne mettait pas assez les autochenilles au premier plan, confia la pellicule à Léon Poirier qui avait réalisé le film sur la Croisière Noire quelques années plus tôt.

    André Sauvage dépossédé de son travail vécut très mal cette trahison et ne s’en remit jamais.

Dans la conquête de l’Afrique, Citroën n’était pas seul en lice et la concurrence avec Renault a été féroce. Les machines étaient de conception totalement différente : des autochenilles contre des « six roues ».

Chacun cherchait l’itinéraire idéal pour le véhicule idéal.

« Arlette Estienne-Mondet parle avec beaucoup d’émotion de son père Georges Estienne et de son oncle René Estienne créateurs de « la plus longue route automobile du monde ».

Cet ouvrage trés vivant est indispensable pour qui s’intéresse à la conquête automobile de l’Afrique.

Editions PC

35, quai André Citroën-75015 Paris.

Chère Ariane,

    Vous permettez que je vous appelle  encore Ariane ?

Une amie de passage (voulant me faire plaisir…), m’a offert votre dernier ouvrage : « La Croisière jaune » éditions Glénat  et la Société de Géographie- juin 2007.

    Je feuillette souvent les livres en commençant  par la fin, histoire d’en prendre le « parfum ».

    Page 285 sous le titre : « Les véhicules et les équipements de l’expédition »

    « Autochenille type expédition 4 cylindres C6 sport (prototype) »

    C’est 4 ou 6 cylindres? et pourquoi « sport »?

    Page 287 sous le titre:

    « La flottille du groupe Pamir se compose de quatre autochenilles  modèle Pamir 10 chevaux avec remorques »

     « Moteur B2, 4 cylindres, puissance 20 chevaux « .

    C’est dix ou vingt chevaux ?

    Allons, Chère Madame, de porter le nom de votre père ne semble pas vous éclairer. Pour information, les autochenilles du Groupe Pamir étaient au nombre de sept et leur moteur était un C4F sauf pour la voiture radio qui était une C6.  Les moteurs de B2 équipaient les voitures de la Première traversée du Sahara et de la Croisière Noire. Déjà dans la première édition du livre vous aviez truffé votre ouvrage d’ erreurs tant dans le texte que dans les légendes de photos. Pour information, on dit « réglé à 2200 tours » et non pas « régulé à 2200 tours » . Oui je sais, ces détails sont d’un vulgaire, mais enfin bon il semble que vous ne mettiez pas souvent le nez dans un dictionnaire.

    Oui Madame, il ne suffit pas de s’appeler Audouin-Dubreuil encore faut-il faire son travail consciencieusement. Votre livre est un vrai jeu de « cherchez l’erreur » et croyez-moi, il y en a plus de sept.

    Respectueusement

    Eric Deschamps

PS : j’en profite pour vous féliciter d’avoir obtenu le prix Jules Verne.